This Sunday, la course en ligne masculine des championnats d’Europe retiendra probablement toute notre attention, and for good reason. S’il ne s’agit pas de l’épreuve la plus disputée de l’année, le prestige de porter le maillot étoilé comme l’on fait Peter Sagan, Alexander Kristoff et Matteo Trentin attire bien des convoitises.
Un parcours pour sprinteurs
La principale information concernant le parcours sera l’absence de réelles difficultés. Si le profil de l’an dernier s’était avéré très sélectif, en partie à cause des conditions météorologiques déplorables, il n’en sera pas de même sur cette 4e édition. Les coureurs évolueront donc sans surprise sur un parcours très roulant, et très propice à un sprint massif sur ces routes néerlandaises.
Le vent, ennemi numéro un ?
En y réfléchissant de plus près, l’hypothèse d’un sprint massif pour décider du coureur qui aura la chance de porter ce maillot jusqu’en septembre prochain, peut s’avérer un peu enthousiaste et surtout très optimiste. And for good reason, le vent qui balaiera la localité d’Alkmaar cet après-midi sera puissant, dépassant souvent les 50 kmh. Une aubaine pour les équipes qui ne possèdent pas de coureur rapide, et qui pourraient en profiter pour faire exploser la course dans le final.
Groenewegen et les autres
Du côté des favoris, Dylan Groenewegen portera évidemment l’étiquette de favori, lui qui évoluera à domicile. Il a également démontré sur Paris-Nice cette saison son aisance dans les bordures, qui nous indique qu’il devrait manœuvrer habilement malgré la violence du vent qui soufflera sur la course. Facing him, en cas d’arrivée massive, il devra s’accomoder de la présence d’Arnaud Démare côté français, qui sera bien entouré, mais aussi et surtout de Pascal Ackermann. Sam Bennett sera également de la partie, mais ne pourra pas compter sur une équipe très solide, un réel désavantage au vu des conditions météo. Si des coureurs en forme tels que Tim Merlier et Jasper Philipsen du côté des belges ou Alexander Kristoff pour la Norvège sont également présents, les clés de la course pourraient bien reposer sur l’équipe d’Italie, qui alignera une quantité impressionnante de sprinteurs, avec notamment Elia Viviani, Matteo Trentin ou encore Davide Cimolai, pour ne citer que les plus rapides.
However, si la course se décante avant l’entame des derniers kilomètres et que les équipiers disparaissent des radars, des coureurs solides tels que Yves Lampaert, Kasper Asgreen ou Magnus Cort Nielsen pourraient bien devenir de sérieux prétendants à la victoire, et le constat est d’autant plus censé que le cadre habituel d’un peloton contrôlé par les formations de sprinteurs bien organisées ne s’appliquera probablement pas ici, étant donné le nombre réduit d’équipes bien représentées. Seules 7 formations ont vraisemblablement les moyens et l’intérêt de contrôler la course en vue d’une arrivée massive, et ce nombre pourrait bien s’amenuiser au fil des tours de circuit, si le vent décide de jouer les premiers rôles