Bauke Mollema semble être un personnage presque incontournable lorsque l’on évoque les courses d’un jour. Et, à plus fort raison encore, lorsqu’on l’on parle des classiques Ardennaises ou des épreuves présentant un dénivelé important. Toujours placé, toujours acteur, mais rarement vainqueur, le coureur néerlandais nous a fait mentir ce dimanche sur le dernier monument de la saison, en s’imposant sur le Tour de Lombardie au terme d’une course magistrale. Un succès retentissant, qui représente pour lui la consécration d’une carrière faite de quelques rares succès, mais aussi de très nombreuses places d’honneur, preuves de son talent.
so far, son plus haut fait d’arme remontait à août 2016, lorsqu’il avait remporté avec brio la Clásica San Sebastián devant quelques-uns des meilleurs puncheurs de sa génération, tels que Tony Gallopin, Alejandro Valverde, Joaquim Rodríguez ou encore Greg Van Avermaet. Mais la formidable démonstration de ce dimanche relève d’un tout autre niveau. Parti seul à plus de 20 km from arrival, le leader de la Trek a su tenir la dragée haute aux grands favoris, tenus en échec jusqu’au bout par l’audace et la puissance du successeur de Thibaut Pinot. C’est bien là le genre de victoires qui changent une carrière, et qui apportent ce supplément de confiance qui fera sans doute la différence au cours des prochaines saisons
