This 107th edition of the Tour de France Nice élancera the 27 juin prochain. La parcours, dévoilé il y a quelques jours, est plutôt atypique, et proposera comme chaque année des arrivées inédites, mais aussi des passages dans des lieux mythiques de la Grande Boucle. Voici un décryptage détaillé du tracé qu’emprunteront les coureurs en juillet prochain, et sur lequel sera sacré le successeur d’Egan Bernal.
Nice, un départ musclé
Nous étions plutôt habitués à des départs relativement calmes, avec quelques étapes de plaine, voire, pour les tracés les plus audacieux, un contre la montre inaugural destiné à créer quelques écarts. Mais les organisateurs nous ont réservé un Grand Départ qui s’annonce spectaculaire, avec deux étapes autour de Nice au dénivelé très prononcé. La première sera probablement destinée aux sprinteurs. Les quelques difficultés répertoriées sur le circuit ne devraient pas effrayer beaucoup d’entre eux, mais il faudra rester vigilant pour conserver toutes ses chances d’endosser le premier maillot jaune. The next day, c’est une véritable étape de montagne qui attend les coureurs, avec plusieurs cols à franchir dès le deuxième jour de course, ce qui pourrait avoir une importance capitale en vue du classement général. Les coureurs affronteront d’abord le long col de la Colmiane (16,3km to 6,2%), avant de plonger vers le Col du Turin (14,9km to 7,3%), étape reine du dernier Paris Nice, remporté par un certain Egan Bernal. 100 km de course auront déjà été effectués, mais il en restera quasiment autant, avec une longue descente jusqu’à Nice, où le Col d’Eze (7,8km to 7%) pourrait servir de rampe de lancement pour les plus audacieux, alors qu’il restera encore 33 kilomètres à parcourir. Un premier passage sur la ligne d’arrivée emmènera ensuite le peloton en direction du Col des Quatre Chemins, dernière difficulté avant la ligne d’arrivée. Les puncheur les plus solides pourraient y voir une occasion de s’emparer de la précieuse tunique jaune, mais les favoris du Tour de France devront également être en grande condition pour espérer jouer les premiers rôles.
Une première semaine accidentée
Pour la 3e journée, les organismes vont pouvoir souffler quelque peu, avec une étape vraisemblablement adressée aux sprinteurs, qui pourraient s’expliquer sur cette arrivée à Sisteron. Près de 200 km seront tout de même au programme, mais les coureurs encore fatigués des efforts de la veille devraient en profiter pour s’économiser. Mais dès le lendemain, il faudra de nouveau fournir de gros efforts, notamment dans la rampe final menant jusqu’à Orcières Merlette (7,1km to 6,7%), after 157 km de course. Une occasion rêvée pour les coureurs les plus en forme de créer quelques écarts, bien qu’un ascension de 7 kilomètres ne permette pas d’envisager de très gros écarts. Le 5e jour, les coureurs retrouveront un parcours plus classique, avec ces 180 km de plaine entre Gap et Privas, où les hommes forts du peloton se disputeront probablement la victoire d’étape. Mais sur l’étape suivante, la donne risque de changer radicalement. L’arrivée au Mont Aigoual (8,3km to 4%) sera précédée du Col de la Lusette (11,7km to 7,3%), avec seulement 5 kilomètres de transition, le tout après plus de 190 kilometers. Une étape qui s’annonce décisive et qui, à défaut de créer d’immenses écarts, permettra de donner des indications très précises quant au niveau de forme des différents favoris à la victoire finale. Finally, cette première semaine de course s’achèvera à Lavaur, sur une étape de 168 km prenant son départ à Millau. Une étape de plaine, qui dessinera de façon bien plus précise la hiérarchie des sprinteurs sur cette Grande Boucle, puisqu’il s’agira de la 4e occasion pour ces derniers de se disputer un succès.
Les Pyrénées, une étape clé
De prime abord, ce passage dans les Pyrénées peut sembler quelque peu… décevant. On s’attendait à plusieurs étapes de haute montagne, après le festival du Tourmalet sur le dernier Tour de France. Il n’en sera rien, puisque les favoris n’auront qu’une seule occasion pour s’expliquer dans ce massif Pyrénéen. Mais quelle occasion ! Il ne faudrait pas sous-estimer l’importance de ce passage clé du Tour, car cette 8e étape pourrait bien mettre fin aux ambitions de bon nombre de prétendants. 140 km, trois cols à gravir, et pas des moindres. Le Col de Menté, placé loin de l’arrivée, précédera un enchaînement décisif, avec l’ascension du Port de Balès (11,7km to 7,7%) suivie du Col de Peyresourde (9,7km to 7,8%), le tout avant une courte descente menant les coureurs jusqu’à Loudenvielle. Une journée qui nécessitera une vigilance extrême, mais aussi une très grande forme, pour ne pas laisser filer tout espoir de victoire. The next day, the 154 km entre Pau et Laruns ne devraient pas poser de soucis majeurs aux favoris, avec deux ascensions répertoriées seulement. Une étape qui pourrait convenir aux baroudeurs, ou du moins aux coureurs audacieux. Le passage dans les Pyrénées se terminera donc ici, mais il est certain que les grandes lignes du classement général seront déjà tracées après seulement 9 race days.
Une transition piégeuse
Après cet épisode pyrénéen, le tracé emmènera les coureurs en bord de mer, du côté de l’île d’Oléron. C’est de là qie s’élancera la 10e étape, avec une arrivée à l’Ile de Ré quelques 170 km plus loin. Une étape destinée aux sprinteurs, mais qui pourrait s’avérer bien plus piégeuse que prévu a cause du vent, qui pourrait s’inviter sur cette journée et provoquer des cassures. Il faudra donc être particulièrement vigilant du côté des favoris pour ne pas revivre l’épisode d’Albi sur la dernière Grande Boucle. The next day, l’arrivée à Poitiers sera également l’occasion pour les sprinteurs de se disputer la victoire, à condition de bien manœuvrer dans la final pour ne pas laisser une échappée déjouer leurs plans. La 12e étape signera le retour dans le Massif Central, pour une arrivée à Sarran qui pourrait parfaitement convenir aux baroudeurs. Un profil vallonné, sur une distance de près de 220km, ajoutons à cela la fatigue des coureurs, et vous obtenez une étape taillée pour les audacieux. The next day, c’est une étape terriblement accidentée qui attend les coureurs, avec un départ de Chatel Guyon, séparé de l’arrivée à Puy Mary par 191 km de route vallonnées, dignes d’une véritable classique ardennaise. Les baroudeurs sauront sans aucun doute tirer parti de ces reliefs, mais les puncheur y verront peut-être une occasion de briller. At any rate, la lutte sera rude pour espérer la victoire, et les favoris ne devront pas non plus négliger les dernières rampes, avec le Col de Neronne (3,8km to 9,1%) et le Pas de Peyrol (5,4km to 8,1%), qui pourraint s’avérer fatales aux moins forts d’entre eux. La deuxième semaine se terminera par une étape de plaine tracée entre Clermont-Ferrand et Lyon, for a total of 197 km. Une étape qui devrait constituer l’une des dernières occasions pour les sprinteurs, avant d’entamer une dernière semaine très montagneuse.
Les Alpes, un festival pour purs grimpeurs
La 3e semaine s’annonce exceptionnellement difficile. Dès la 15e journée, une explication au sommet du Grand Colombier (17,4km to 7,1%), après avoir auparavant franchi la montée de la Selle de Fromentel (11,1km to 8,1%) et le Col de la Biche (6,9km to 8,9%), donnera le ton de ce final spectaculaire. La journée de repos qui suivra aura une importance capitale pour les prétendants au maillot jaune, qui devront rester particulièrement actifs pour préparer le bouquet final. La 16e journée, avec son arrivée à Villard de Lans, sera une nouvelle fois très éprouvante, puisque les coureurs devront franchir le Col de Porte notamment, ainsi que la côte de Revel, before starting the climb to Saint Nizier du Moucherotte, before joining the final ramp at the top of which the finish will be judged. Backpackers will undoubtedly see a great opportunity, where the favorites will try to save their strength in anticipation of the next day's stage. This stage will be the queen stage of this 107th edition. The start will be given in Grenoble, and these are 168 km that must be covered by the runners, first crossing the Col de la Madeleine (17,1km to 8,4%), before arriving at the foot of the ascent to Meribel, which will be extended this year to Col de la Loze (21,5km to 7,8%), peaking at over 2300 meters, and presenting in its final portion percentages greater than 15%. These are the legs that will speak on this stage, true justice of the peace of this edition 2020, and which will give us a very precise idea of the competitors still in contention for the victory. The 18th stage, who will start from Meribel and take the runners to La Roche sur Foron, will have almost no rolling portion, and will once again give the favorites the opportunity to rock this Tour de France. The Roseland Cornet, the Col des Saisies, or the Col des Aravis, it is a real toboggan that will draw the scenario of this day, which will probably be played in the rise of the Plateau des Glières, whose summit will be less than 30 km from arrival, then there will only be one difficulty, the Col des Fleuries, to hope to make a difference.
The Board of Beautiful Girls, an unexpected conclusion
After this decisive episode in the high mountains, the runners will join Bourg en Bresse for the 19th day, who will take them to Champagnole for a finish that could suit the few sprinters still in contention, but also to the less worn out backpackers. The next day, it's a time trial of 36 km waiting for the runners, who will take the Planche des Belles Filles, and who will decide the winner of this edition 2020. An atypical final, which will allow rollers to express themselves, without disadvantageous to pure climbers. In summary, it will be necessary to have made the difference before starting the only time trial of this Tour to hope to bring the yellow jersey back to the Champs Élysées. It is also on this avenue, as tradition dictates, that the last stage will be judged, favorable to sprinters, which will close in a sumptuous setting an edition which promises to be particularly indecisive.