C’est une petite victoire pour le cyclisme féminin. Mis de côté depuis des années par les instances, mais aussi les équipes de niveau mondial, le cyclisme féminin semble retrouver des couleurs depuis quelques temps. Après l’annonce de l’arrivée d’un Tour de France, d’un Paris Roubaix et d’une possible Vuelta pour les femmes, c’est la question salariale qui est posée désormais. Et si l’UCI prévoit de passer d’ici 2023 le salaire minimum pour les femmes du World Tour au même niveau que celui des hommes, soit un peu plus de 40 000 euros annuels contre 20 000 actuellement, l’équipe américaine a pris les devants en appliquant cette nouvelle règle dès le 1er janvier. Selon les dires du directeur marketing de l’équipe Eric Bjorling, la décision a été prise à l’automne dernier, pour une mise en place en 2021. Une volonté d’égaliser les conditions entre les 2 équipes qui n’est pas nouvelle au sein de la structure, seule équipe à évoluer chez les hommes comme chez les femmes au plus haut niveau mondial depuis plusieurs années. Les formations FDJ, DSM, Movistar et Bike Exchange en font désormais partie également, alors que Jumbo Visma, Ineos Grenadiers ou encore Deceuninck Quick Step, de loin les plus grosses structures masculines, n’ont toujours pas d’équivalent en World Tour chez les femmes.