La saison 2022 vient de commencer mais aucun contre-la-montre n’a pour le moment eu lieu. Cet exercice de gestion de l’effort promet de belles batailles entre les acteurs. Quels sont les coureurs à suivre dans cette discipline ? A quels niveaux vont-ils se situer ? Quels sont leurs espérances et leurs objectifs ? Cet article vise à éclaircir la situation et à faire un point sur les forces en présence.
Filippo Ganna (ITALIE, INEOS-Grenadier) :
Sans contestation possible, nous pouvons affirmer que Filippo Ganna à réussi sa saison 2021 (2 victoires sur le Giro et un titre de champion du monde). Il se classe donc logiquement parmi les coureurs à suivre sur la saison 2022.
Il faut tout d’abord rappeler que l’italien n’a pas eu de coup de mou entre la saison 2020 et celle de 2021. Cela est donc une preuve de régularité. Pour confirmer cette affirmation, sa saison n’a pas véritablement eu de bas. Beaucoup de hauts. Hormis un été sans beaucoup de jours de courses et de grands résultats, il finira 5ème de l’épreuve chronométrée des J.O.. Période durant laquelle il effectuera aussi les épreuves sur piste. Il a d’ailleurs remporté plus de la moitié des chronos auxquels il a participé cette saison. Il a donc déjà fait ses preuves par le passé. Ses adversaires le savent depuis un moment : quand il est en forme, il est quasi-impossible de le battre.
Maintenant, penchons nous sur son programme pour comprendre ses ambitions. Le coureur de l’équipe britannique a beaucoup d’objectifs sur l’ensemble de la saison. Après un début de saison programmé sur l’UAE tour, le natif de Verbiana (Piémont) souhaite participer à Milan San-Remo puis à Paris-Roubaix. Ensuite, à son tour national pour remporter des étapes puis au Tour de France pour tenter de porter la tunique jaune suite au contre-la-montre inaugural.
Par la suite, il tentera de décrocher le record de l’heure à Manchester à la fin de l’été, au niveau de la mer car cela “donne plus de satisfaction”. Enfin, il tentera de faire le triplé sur l’épreuve chronométrée des championnats du monde en Australie.
Ses objectifs étant multiples et étalés sur l’année, il faut s’attendre à ce que Filippo Ganna performe en 2022. Tout au moins comme les deux saisons précédentes. Attention tout de même à bien gérer sa forme pour tous les réussir.
Stefan Küng (SUISSE, Groupama-FDJ) :
Stefan Küng est la bête à rouler de l’équipe Groupama-FDJ (GFC). Arrivé au début de l’année 2019 dans la formation française, il parvient à engranger de bons résultats comme en témoigne son doublé sur les championnats d’Europe de contre-la-montre et sa deuxième place au classement du nombre de victoires de son équipe pour la saison dernière.
Son année 2021 s’est composée de réussite mais aussi de déceptions. En effet, il a remporté 5 courses durant la saison. Toutes étaient des contre-la-montre. Il a pourtant remporté le classement général du Tour de la communauté de Valence après un bras de fer à distance avec le malchanceux Enric Mas. Malgré tout, il reste déçu de ne pas être parvenu à décrocher une médaille aux J.O. pour quelques dixièmes de secondes.
Pour 2022, l’Helvète vise, tout comme son homologue italien, le chrono d’ouverture de la grande boucle.
En ce qui concerne son programme, Stefan Küng devrait être aligné sur les mêmes courses que les années précédentes. C’est-à-dire, les Flandriennes puis le Tour de France et les championnats continentaux puis internationaux pour ne citer que les plus importantes.
Stefan Küng sera donc un coureur à surveiller comme lors des saisons précédentes. Ce qui ressort de l’image qu’il renvoie est principalement sa motivation. En plus de ces facteurs, il arrive dans la période dite des “belles années”. Attention au Suisse !
Wout Van Aert (BELGIQUE, Jumbo-Visma) :
Avons-nous encore besoin de présenter Wout Van Aert ? Malgré son âge relativement jeune (27 ans), Wout Van Aert à déjà laissé son empreinte dans le monde du cyclisme en remportant les plus prestigieuses courses.
Lors des deux dernières saisons, le belge à démontré qu’il était capable des plus grands exploits. Il a notamment remporté Milan-Sanremo, les Strade Bianche, Gand-Wevelgem et l’Amstel Gold Race pour ne parler que des classiques.
En ce qui concerne les tours, le coureur de la Jumbo-Visma à remporté le classement général du Tour de Grande-Bretagne après avoir levé les bras plusieurs fois. A l’heure actuelle, il a remporté 6 étapes du Tour de France. Toutes étaient sur des terrains différents. Par exemple, sur la dernière édition, il a d’abord remporté l’étape passant par le Mont Ventoux à deux reprises, pour enchainer par la victoire sur un chrono plat et a conclu en remportant un bouquet sur la plus belle avenue du monde. Wout Van Aert est décidément un des coureur les plus complets du peloton si ce n’est le plus polyvalent.
Du côté des championnats du monde, il a terminé les deux dernières fois sur le podium de l’épreuve chronométrée. Étonnamment, il n’a pas réussi à décrocher de top 5 sur l’effort solitaire des J.O. Il a fini à la 6ème place. Le parcours était pourtant sur le papier à sa convenance grâce à son vallonné mais ses efforts consentis sur le Tour et sur l’épreuve en ligne de ces mêmes J.O. ont eu raison de lui.
Sa saison 2022 s’articulera principalement autour des classiques pavées pour, on lui souhaite, décrocher un Tour des Flandres. Ensuite, son été sera axé sur le Tour de France sur lequel il souhaite remporter le maillot vert. Objectif qui n’est pas utopique puisqu’il à déjà levé les bras à 6 reprises sur la grande boucle. Pour l’anecdote, il y a remporté 1 étape en 2019, 2 en 2020 et 3 en 2021. Peut-être 4 en 2022…
Même si les objectifs annoncés par Wout Van Aert pour 2022 ne sont pas tournés vers les contre-la-montre, il pourra tout de même briller dans ce domaine comme l’ont prouvé les saisons passées. Il faudra tout de même se méfier de lui ! Le fait qu’il grimpe bien est une arme que seul peu de coureurs de sa catégorie maîtrisent. A lui de réussir à en tirer profit.
Remco Evenepoel (BELGIQUE, Quick-Step Alpha Vinyl Team) :
Le jeune Remco Evenepoel est un prodige du cyclisme. Même s’il est souvent considéré comme un enfant capricieux (cf : les championnats du monde de Louvain et les championnats d’Europe dans le Trentin et le dernier Tour de la Communauté de Valence), il a du talent à revendre.
Nous ne pouvons pas dire que la dernière saison du belge a été à la hauteur des attentes malgré ses 6 succès. Aucun de ces derniers n’ont été en World Tour. Surtout que seules 2 sont à l’issue d’un contre-la-montre. Par contre, il ne faut pas négliger sa 2ème place sur les championnats d’Europe.
Pour sa défense, Remco Evenepoel a été victime d’une chute lors de sa course de reprise qu’était… le Giro d’Italia. Sa saison à donc été courte en débutant au mois de mai. Sa saison 2020 était elle plus réussie avec 4 victoires. Cela reste un nombre relativement meilleur puisque la saison 2020 à été perturbée par le Covid-19.
N’oublions pas non plus sa 2ème place très prometteuse au championnats du monde de chronos dans le Yorkshire en 2019.
En revanche, sa récente victoire sur le Tour de la Communauté de Valence a montré que le jeune belge aborde sa saison différemment de 2021. Il s’agit d’une belle démonstration de sa forme.
En 2022, Remco Evenepoel visera les Ardennaises et la Vuelta a Espana. Son programme n’est clairement pas axé autour des contre-la-montre. Il veut tout d’abord prendre une revanche sur les grands tours. La Vuelta pourrait bien lui convenir puisque plus de 50kms de chronos sont au programme. Sur les Ardennaises, il pourra avoir sa chance en partant de loin et en profitant du marquage des favoris.
En somme, Remco Evenepoel était en légère perte d’efficacité sur la dernière saison et son programme de course n’est pas tourné vers les efforts solitaires. Espérons pour lui qu’il retrouve son niveau de 2020 même si les contre-la-montre ne semblent pas sa priorité. La saison 2022 semble bien partie pour lui. A suivre !
Rohan Dennis (AUSTRALIE, Jumbo-Visma) :
Depuis 2018, Rohan Dennis à changé 4 fois d’équipes (BMC, Bahrain Merida, INEOS puis Jumbo-Visma). Il nous à déjà montré ce qu’il était capable de faire par le passé. Avec par exemple son titre de champion du monde de chrono en 2019.
Les deux dernières saisons de l’australien ne lui ont pas très bien réussies. En effet, il n’a remporté aucune victoire en 2020 et seulement 3 en 2021. Ses victoires de la saison dernière se sont toutes déroulées sur un contre-la-montre dont 1 sur un chrono par équipe. Il a tout de même décroché une 3ème place lors de l’épreuve chronométrée des J.O.
La saison 2022 de l’australien à bien débuté. En effet, il l’a commencé par une victoire sur son championnat national du contre-la-montre devant Luke Durbridge.
Pour le moment, il a de “grandes chances d’y être” déclare Merijn Zeeman à propos du Tour de France, un des directeurs-sportifs de sa nouvelle formation. Son objectif principal reste tout de même les championnats du monde qui se dérouleront à Wollongong, dans son pays. En revanche, il devra, comme les années passées dans les autres équipes, jouer un rôle d’équipier de luxe puisqu’il passe très bien les bosses. Il devra donc faire attention à ce que ce rôle n’empiète pas trop sur ses objectifs personnels.
Rohan Dennis aura à cœur de bien faire au sein de sa nouvelle formation non seulement pour ses coéquipiers mais surtout pour lui. De plus, il sera surmotivé par la compétition se passant en Australie. Il ne faudra pas pour autant le sous-estimer sur le reste de l’année. Il est capable de performer dans l’effort individuel, qui est, à la base, le domaine dans lequel il performe le plus.
Primoz Roglic (SLOVÉNIE, Jumbo-Visma) :
Comme l’atteste son palmarès, le slovène Primoz Roglic est un excellent rouleur. Il compte tout de même 3 Vuelta a Espana à son palmarès, des podiums sur chacun des Grands Tours, des victoires sur chacun d’eux et un Liège-Bastogne-Liège.
En 2021, Primoz Roglic à continué de briller. Malgré la malchance qui s’est abattue sur lui au long de la saison, il s’est toujours relevé pour revenir plus fort : une belle preuve de résilience. Sur la saison, il a remporté 11 bouquets dont Milan-Turin, 1 Grand Tour (la Vuelta). Il est également passé proche de la victoire avec de multiples 2èmes places.
Pour revenir à ses victoires, 4 sont à l’issue d’un contre-la-montre. 2 viennent de la Vuelta, 1 du Tour du Pays Basque et 1 des J.O.
Toutes ces victoires étaient sur un terrain vallonné. Le slovène est donc un amateur des chronos de ce genre.
En vue de la saison qui arrive, le natif de Trbovlje à un programme avec comme point d’orgue le Tour de France. Pour le préparer, il commencera sa saison en France avec la Faun-Ardèche classic puis enchaînera sur Paris-Nice. En second plan, il visera les classiques de printemps et tentera de conserver son titre sur la Vuelta. Les contre-la-montre ne sont pas dans ses objectifs annoncés.
Primoz Roglic n’est pas la personne à le plus surveiller sur les chronos plats. En revanche, il est quasiment imbattable sur les contre-la-montre vallonnés. Si le terrain est en sa faveur, la concurrence n’a qu’à bien se tenir.
Stefan Bissegger (SUISSE, EF Education-EasyPost) :
Stefan Bisseger fait partie de la catégorie des rouleurs suisses de renom. En effet, malgré ses 23 ans, il a déjà décroché de beaux résultats.
Lors de la dernière saison, Stefan Bisseger s’est révélé au grand public. C’était sa deuxième année en première division. Durant cette période, il a remporté sa première victoire professionnelle. C’était lors du contre-la-montre de Gien sur Paris-Nice pour quelques centièmes de seconde sur Rémi Cavagna.
Au courant du mois de juin, ce sera devant Benjamin Thomas qu’il remportera sa première course en ligne sur son tour national. Il enchaînera au mois d’août avec son deuxième succès en chronos.
Par le passé, il n’était pas passé loin du succès avec plusieurs podiums mais 2021 a tout changé.
Dans l’ensemble, ses résultats sont très réguliers depuis 2 ans. Quand les contre-la-montre sont plats, il performe très souvent. En 2021, le suisse est sorti une seule fois du top 5 sur ce type de course. En 2020, il n’était, dans ces conditions, jamais sorti du podium.
Sur la saison à venir, son programme est dévoilé jusqu’au mois de juin. L’Helvète commencera par Paris-Nice pour enchaîner sur une grosse période de classiques. Il participera aux 3 premiers monuments de la saison et fera les courses de préparation à ces dernières. Sa dernière course annoncée est le Tour de Suisse. Son ambition annoncées dans ses prises de paroles est de se placer dans les 10 premiers dans les grandes classiques.
Comme décrit précédemment, Stefan Bisseger est très régulier. Il sera donc important de scruter son début de saison. D’autant plus qu’il est dans un âge où les coureurs ont encore une grande marge de progression. Ça va envoyer des Watts !
Rémi Cavagna (FRANCE, Quick-Step Alpha Vinyl Team) :
Rémi Cavagna est par beaucoup considéré comme le meilleur rouleur français. Même s’il n’est pas champion de France du contre-la-montre, ses derniers résultats ont démontré tout son potentiel .
Après une longue attente, Rémi Cavagna, surnommé “le TGV de Clermont-Ferrand”, a enfin décroché, en 2021, sa première victoire sur un chrono de la catégorie World Tour. C’était sur le Tour de Romandie, à Fribourg. Par la suite, il a fini 2ème du contre-la-montre final du Giro d’Italia après une chute dans le dernier virage.
Sa saison a continué avec un de ses objectifs : les championnats de France de l’effort solitaire. Il ne parviendra pas à performer comme il le souhaiterait suite à de mauvaises sensations. Revanchard, il décroche le titre national de la course en ligne grâce à ses talents de rouleur.
Durant l’été, le clermontois participera aux J.O. en arrachant une décevante 17ème place. Le parcours n’était pas vraiment à sa convenance (pas assez plat).
Plus tard, il gagnera la dernière étape du Tour de Pologne avec un léger matelas sur le deuxième : Joao Almeida.
Il finira sa saison en Belgique, pour les championnats du monde. Sa performance sur l’épreuve chronométrée sera elle aussi décevante puisqu’il finira à la 14ème place. Il aura tout de même aidé son compatriote Julian Alaphilippe à devenir champion du monde de la course en ligne une semaine plus tard.
Pour la saison à venir, “le TGV de Clermont-Ferrand” aura à coeur de se rattraper. Malheureusement, lors d’un stage avec son équipe, il a effectué un soleil par dessus son vélo causant la fracture d’une vertèbre. Sa date de reprise n’est donc pas connue. En revanche, son équipe l’a d’ors et déjà programmé sur le Tour de France.
Il aura comme objectif premier de récupérer de sa blessure et fixera ses desseins seulement une fois la première étape franchie.
Il faut attendre de Rémi Cavagna un retour à son niveau le plus rapide possible. Ensuite, si les conditions sont réunies, il visera sûrement le titre de champion de France du contre-la-montre et les championnats du monde de la discipline.
Edoardo Affini (ITALIE, Jumbo-Visma) :
Edoardo Affini s’est révélé au grand public lors des deux dernières années malgré qu’il n’ai pas remporté de courses sur cette période. L’Italie sait déjà que la relève est assurée dans la discipline du contre-la-montre.
Comme indiqué précédemment, le transalpin n’a pas eu la joie de remporter de courses sur les deux dernières saisons. Il est souvent monté sur le podium mais s’est toujours fait battre par plus fort. Ses précédentes victoires se sont passées sur des courses de deuxième catégorie comme le Tour de Grande-Bretagne. 4 des 6 contre-la-montre courus ont fini sur le podium.
Ses dernières années, il occupait le rôle d’équipier. C’est un rôle épuisant et qui l’empêchait donc de s’économiser en vue des chronos.
En 2022, Edoardo Affini a commencé sa saison sur le Tour de la communauté de Valence. Il la continuera sur l’UAE Tour et Tirreno-Adriatico, Il enchaînera sur les 2 premiers monuments de l’année en ayant fait les courses classiques de préparation. Sa dernière course annoncée est le Giro d’Italia.
Sur les monuments, il aura son rôle habituel d’équipier. A contrario, il veut absolument lever les bras cette année. Le Giro serait la course idéale pour atteindre cet objectif. Il y a 2 contre-la-montre mais aussi plein d’étapes propices aux baroudeurs.
Edoardo Affini pourra avoir de l’ambition pour 2022. Il est dans un âge où les performances ont tendance à s’améliorer. De plus, il a prouvé à son équipe (Jumbo-Visma) ce qu’il était capable de réaliser. La formation néerlandaise devrait donc lui faire plus confiance et ainsi lui donner plus de fois sa chance. Il faudra donc s’attendre à ce que le jeune transalpin remporte de belles courses et prouve au monde entier ses capacités.
Tom Dumoulin (PAYS–BAS, Jumbo-Visma) :
Surnommé le “Papillon de Maastricht”, Tom Dumoulin a forgé son palmarès grâce à ses talents de rouleur. En effet, il a remporté plusieurs courses de grands noms comme le Giro d’Italia. Suite à la pandémie de COVID–19, le néelandais à fait une pause dans sa carrière. Il sera de retour en 2022.
Après une année 2019 perturbée par une douleur sur l’un de ses genoux et une année 2020 largement raccourcie par le COVID-19, Tom Dumoulin à décidé au début de l’année dernière de faire une pause dans sa carrière. Celle-ci pouvait s’expliquer par une pression médiatique trop importante et les contraintes suite au contexte sanitaire.
En 2021, il a donc peu couru. Seulement 19 jours de course. Sur cette période, Tom Dumoulin a remporté les championnats des Pays-Bas du contre-la-montre. C’était sa course de reprise.
Pour le reste de la saison, le “Papillon de Maastricht” a signé une fantastique 2ème place lors des J.O. sur le fameux chrono vallonné. Bien sûr, le parcours correspondait bien aux qualités de grimpeur-puncheur du Néerlandais mais cela n’enlève rien à l’exploit réalisé.
Tom Dumoulin fonctionne donc toujours bien sur l’épreuve chronométrée.
En vue de la saison à venir, le coureur de la formation Jumbo-Visma veut de nouveau jouer dans la cour des grands.
Pour cela, il veut ramener un second maillot rose à Milan et remporter le Giro de Lombardia.
Par ailleurs, il commencera sa saison lors de l’UAE Tour puis enchaînera sur les Strade Bianche et le Tour de Catalogne. Pour le moment, sa dernière classique de printemps serait l’Amstel Gold Race.
Les estimations du niveau de Tom Dumoulin sont assez floues suite au manque de références ces derniers temps. Les premières courses de sa saison nous fixerons assez rapidement. Dans tous les cas, son potentiel en contre-la-montre n’a pas baissé comme le prouvent les derniers efforts de ce type qu’il a effectués. Un comeback du “Papillon de Maastricht” est largement envisageable.
Le niveau sera donc, une année de plus, très homogène. Certains ont encore à confirmer les espoirs placés en eux tandis que d’autres doivent satisfaire leur manager au péril de considérer leur saison comme ratée. La saison promet de belles luttes. Attention tout de même à certains coureurs qui pourraient jouer les troubles fêtes…
Article rédigé par Gaspard Langrand