Sandra Levenez, 1m57 pour 44kg née à Carhaix-Plouguer le 5 juillet. Ses quarantre-trois ans fait d’elle une femme atypique du cyclisme féminin de part son d’expérience. Et qui me confié être un exemple pour les jeunes filles. Elle commence le sport à huit ans. Ensuite, en 2007 elle découvre le duathlon. Elle va très vite devenir performante au point d’être Championne d’Europe en 2011 et 2015 et Championne du monde en 2014 et 2019. Sur route, elle participe au Championnat du monde d’Imola en 2020 avec l’équipe de France féminine, elle termine 27ème. En 2022, elle participe à la première édition du Tour de France femmes organisé par ASO (Amaury Sport Organisation). Doyenne du peloton, elle s’engage pleinement à la progression pour le cyclisme féminin.
QUI EST ELLE ?
Bonjour Sandra, présente toi rapidement : ton équipe, ton coin préféré pour aller rouler… ?
Je suis cycliste professionnel au sein de l’équipe Cofidis. Et j’adore m’entraîner chez moi en Bretagne, mais j’aime beaucoup le Jura, et l’Ile de la Réunion. Finalement, quand on fait du vélo, on a la chance de pouvoir s’entraîner dans des endroits variés. Et cette diversité est un vrai privilège.
“ J’ai été championne du monde de duathlon en 2019 pour la deuxième fois ”
Vous êtes une coureuse particulière, vous avez commencé avec le duathlon, pourquoi et comment est venue cette idée de faire du cyclisme à haut niveau ?
J’ai même commencé par de la course à pied puis du duathlon, depuis 3 ans. J’ai basculé sur le cyclisme car j’ai eu la chance de débuter en 2020 chez Arkéa. J’ai été championne du monde de duathlon en 2019 pour la deuxième fois. Je souhaitais trouver un autre challenge sportif à relever et c’est exactement ce que j’ai trouvé dans le cyclisme professionnel.
LE CYCLISME FÉMININ – TOUR DE FRANCE
Le cyclisme féminin se développe de plus en plus, vous préféreriez un calendrier comme les garçons ou créer d’autres courses avec une identité à vous ?
Honnêtement, je ne me suis jamais poser la question. Le cyclisme féminin se développe et ça c’est top !
Les structures et les équipes se développent. Les belles courses se multiplient comme le Tour de France, Paris-Roubaix, ou les Strade Bianche. Le cyclisme féminin donne envie. La perspective de faire une carrière de cycliste pro lorsqu’on est une femme est devenue une réalité. Et l’engoument du public est grandissant. Tous les ingrédients sont réunis pour apprécier la progression du vélo au féminin à sa juste valeur.
“ La perspective de faire une carrière de cycliste pro lorsqu’on est une femme est devenue une réalité. “
Vous venez de terminer votre premier Tour de France, quel est votre ressenti et comment vois-tu la suite, pourquoi pas plus d’étapes ? Plus par équipes ?
Apprécions déjà le succès de cette première édition du Tour de France féminin. C’était juste énorme et incroyable. Forcément, j’imagine qu’il y aura des évolutions. Mais laissons ASO (Amaury Sports Organisation), Marion Rousse, ainsi que son équipe travailler et nous proposer la suite. L’aventure est lancée, et c’est déjà ça le plus important.
Quel est ton futur programme de course ? Tes objectifs personnels ?
Au mois d’Août, le 13 exactement, je ferai la Périgord Ladies, ensuite le lendemain la Picto-Charentaise. Et enfin le 25 Août, ça sera le Kreiz breizh Élites puis le 27, le GP de Plouay, voilà.
