Home Articles Amandine Fouquenet se confie : “Les premiers tours de roues sur le Tour de France […] c’était vraiment quelque chose de mythique”

Amandine Fouquenet se confie : “Les premiers tours de roues sur le Tour de France […] c’était vraiment quelque chose de mythique”

by Gaspard Langrand
Amandine Fouquenet

Amandine Fouquenet a accepté de nous parler d’elle et de sa vision du cyclisme. Voici ce qu’elle nous a confié : 

Cycling Times : Bonjour Amandine, dans un premier temps est-ce que tu peux te présenter à nos lecteurs ? 

Amandine Fouquenet : Moi c’est Amandine Fouquenet, j’ai 21 ans, je fais du vélo depuis l’âge de 7 ans. Je suis dans l’équipe Arkéa Pro Cycling Team depuis maintenant 3 ans. J’ai été championne de France de Cyclo-Cross en 2020 et championne de France espoir et élite. Et là, je viens de remporter aussi le titre espoir sur route. Et encore auparavant, j’avais été championne de France junior en cyclo-cross et j’avais eu aussi un titre sur la piste.


Ses débuts avec le vélo

C.T. : Nous allons commencer par aborder tes débuts avec le cyclisme, ton histoire un peu plus personnelle avec ce sport. Comment as-tu commencé le vélo ? 

A.F. : Je ne savais pas quel sport faire et mes cousins/cousines faisaient du vélo, leur club organisait une course de VTT. […] J’ai participé à la course et j’ai gagné. Ça m’a forcément donné envie de continuer le vélo. Et voilà ! C’est comme ça qu’après, je me suis retrouvée sur la route en rencontrant mon entraîneur actuel sur une course et qui m’a dit qu’il pouvait me conseiller sur route. Donc j’ai commencé sur route et j’ai aussi gagné la première course que j’ai faite. 

C.T. : Donc on peut dire que c’est ta famille qui t’a transmis cette passion ?

A.F. : Oui, voilà, c’est ça ! Je ne savais vraiment pas quoi faire comme sport. J’avais essayé de regarder une après-midi la gym, mais alors c’était pas du tout quelque chose qui m’avait plu. Je me suis lancée dans le vélo et je n’ai pas arrêté.

C.T. : As-tu d’autres passions (que le cyclisme)? 

A.F. : Non… après j’aime bien cuisiner. 

Sa relation avec le cyclo-cross

C.T. : Tu pratiques aussi le cyclo-cross, tu as été championne de France à 3 reprises, en 2019 chez les juniors, chez les espoirs ainsi que les élite l’année dernière. Qu’est-ce que ces victoires représentent pour toi ? 

A.F. : Ça représente de la fierté et ce sont tous les sacrifices mis bout à bout qui ont porté leurs fruits. Donc je suis très contente. Très heureuse et fière de remporter ces courses. 

C.T. : Quelle place prend le cyclo-cross dans ton quotidien maintenant ? 

A.F. : Le cyclo-cross et la route, c’est pour moi deux disciplines qui se complètent, donc j’apprends toujours en cyclo-cross et sur route et ça me fait progresser, je pense, dans chaque discipline chaque année. J’ai vraiment pas envie de délaisser une discipline pour une autre et comment dire, ça prend pas mal de place parce que l’hiver, c’est des déplacements réguliers. On est autour que d’une seule coureure donc c’est une autre organisation que sur la route, mais ça prend une grosse place pour moi parce que j’organise aussi mes déplacements, mes hébergements…, c’est une part d’organisation. 

C.T. : Qu’est-ce que t’apporte le cyclo-cross sur la route et inversement ? 

A.F. : C’est vrai que moi, quand j’arrive sur route, j’ai moins d’endurance que les filles qui ont passé l’hiver à faire de longues sorties. Donc c’est ce qui me reste à faire le plus quand je reprends la route. Parce que l’explosivité c’est là que je la trouve : en cyclo-cross. […]. Je travaille les qualités que je peux apporter sur l’autre discipline pendant les intersaisons. 

C.T. : Comment vois-tu ton avenir ? Tu veux te tourner vers la route, vers le cyclo-cross ou continuer à lier les deux ?

A.F. : Pour le moment, je suis vraiment dans une optique de pouvoir continuer les deux parce que ce sont deux disciplines qui me font progresser et je n’ai pas envie d’en délaisser une. 

Le Tour de France

C.T. : Tu as participé au Tour de France femme fin juillet, est-ce qu’on peut dire que le disputer était un rêve pour toi ? 

A.F. : Oui, c’est un rêve à partir du moment où j’ai vu qu’un Tour de France pouvait avoir lieu. C’est sûr qu’étant petite je ne regardais pas beaucoup les courses de vélo mais on ne pouvait pas se projeter sur un Tour de France féminin. Je pense que les jeunes filles peuvent maintenant se projeter et croire en leur rêve. Moi, avant je n’avais pas cette possibilité, mais en début de saison ayant eu cette possibilité, oui. Je rêvais de pouvoir participer à ce Tour de France. 

C.T. : Quel bilan est-ce que tu tires de ce premier Tour de France femme à titre personnel, pour l’équipe, mais aussi pour le cyclisme féminin ? 

A.F. : À titre personnel, j’étais venue pour découvrir. C’est sûr qu’il me reste encore des paliers à franchir pour pouvoir s’accrocher aux meilleures. Mais j’ai que 21 ans et j’étais déjà contente d’être au départ et de pouvoir essayer de faire quelque chose sur certaines étapes. Après, pour l’équipe, on […] commence aussi dans le cyclisme, même si ça fait déjà 3 ans. On voit qu’on a une différence de niveau avec les autres équipes et on va travailler pour réussir à accrocher les meilleures. Pour le cyclisme féminin en général, c’est vraiment une super avancée, ça a été vraiment bien médiatisé. On a vraiment mis le cyclisme féminin en valeur. C’est vraiment génial !  

C.T. : Sportivement et humainement, qu’est-ce que le Tour de France t’a apporté ? 

A.F. : Ça m’a apporté de la caisse, de l’expérience et plein d’autres choses que pour l’instant je pense que je ne suis pas encore capable de dire. Ça m’a fait grandir et ça m’a fait passer un niveau. Et collectivement, on était vraiment bien soudé. On s’est bien entendues et c’était une superbe expérience. 

C.T. : Est-ce qu’on peut dire qu’il y a eu une Amandine, avant Tour et après Tour ?

A.F. : Oui, je pense. J’ai réussi après le Tour de France à bien récupérer et à aller chercher le titre de championne de France Espoirs. Donc oui ça m’a donné une force supplémentaire pour aller chercher ce titre.

C.T. : Est-ce que tu as des anecdotes à nous raconter qui se sont passées pendant le Tour de France Femmes ? 

A.F. : Anecdotes, pas trop… Malheureusement toutes les chutes qu’il y a eu, ça fait vraiment peur. Après, j’ai réussi à passer à côté de toutes ces chutes donc c’était cool. Les premiers tours de roues sur le Tour de France et à Paris sur les Champs, c’était vraiment quelque chose de mythique [ndlr : Amandine a été l’une des premières femmes à attaquer sur les Champs Elysées lors de la 1ère étape du Tour de France Femmes]. Et l’arrivée aussi, à la Super Planche des Belles Filles, c’était quelque chose de super. Je retiens vraiment que du positif de ce Tour et j’ai hâte de voir les prochaines fois sur ce Tour. 

C.T. : Selon toi, est-ce qu’il y a quelque chose qui devrait être amélioré sur les prochaines éditions du Tour de France Femmes ? Si oui, quoi ? 

A.F. : Je pense vraiment que pour une première année c’était un Tour réussi. Je n’ai pas vraiment vu quelque chose qui n’allait pas. Et comme je dis, j’ai hâte de revoir les années futures. 

C.T. : Concernant les protocoles COVID aux départs et aux arrivées, comment est la situation actuellement ? Et contrairement au Tour homme, le paddock du peloton féminin était ouvert, qu’est-ce que tu en as pensé, est-ce que ça pesait un peu sur la conscience, la peur d’attraper le COVID durant le Tour ?

A.F. : Non, je n’avais pas l’impression non plus d’être oppressé par le COVID comme pour les hommes. C’est vrai qu’on a vraiment entendu beaucoup de cas de COVID chez les hommes. Mais chez nous, on n’a pas vraiment parlé de ça. Par contre, c’est vrai que sur le niveau de protection, je pense qu’on est un peu moins protégées que les hommes. Mais après ce n’est pas sur ça que j’ai fait une fixette ou que j’ai eu l’impression d’avoir peur.

Son titre de championne de France espoirs

Amandine Fouquenet, Dilyxine Miermont et Line Burquier sur le podium des Championnats de France Espoirs
Amandine Fouquenet, Dilyxine Miermont et Line Burquier sur le podium des Championnats de France Espoirs (@FFC Patrick Pichon)

C.T. : Le 10 août dernier, tu es devenue Championne de France Espoirs, comment as-tu vécu la course ? Est-ce que tu peux nous la raconter de ton point de vue ?

A.F. : Quand on a fait le briefing d’avant course, j’ai dit aux filles que si j’étais venue là, c’était pour chercher le titre. Le lendemain, après, sur la ligne de départ, je m’étais surtout fixée [ndlr : comme rivale] Alison Avoine [ndlr : elle fait partie de l’équipe St Michel – Auber93 WE] comme elle sortait aussi du Tour. J’ai essayé de regarder le premier tour. Je voyais que ça roulait pas vraiment, donc je me suis dit « Waouh, ça va être compliqué ! ». Et du coup, dans la première bosse, j’ai essayé de rouler à un bon rythme et ça a fait étendre un peu le peloton. Dilyxine [ndlr : Dilyxine Miermont, Team Féminin Auvergne-Rhône-Alpes], a attaqué dans la Pigeonnière et j’ai vu qu’Alison Avoine n’était pas capable d’y aller. Donc là, j’ai fait tout de suite le jump et on a pris rapidement 30 secondes, une minute, et après, on est montées jusqu’à 3 minutes 30, un truc comme ça je crois. Après, il y a un groupe de 10 qui est arrivé. L’écart est donc descendu à 3’05’’ voir 2’05’’ même je crois. Et là, j’ai commencé à dire « Waouh, faut faire attention ! ». Du coup, avec Dilyxine on a passé de bons relais. On s’est vraiment bien entendues toute la course. Et voilà, dans les 2 derniers tours, on a réussi à augmenter l’avance. Dans le dernier tour, je savais qu’elle faisait les bosses, mais moi c’était dans la dernière qu’il fallait que j’attaque. J’ai laissé un écart dans la descente et tout de suite j’ai pris de la vitesse et j’ai directement attaqué. Je ne me suis pas relevée jusqu’à la fin. J’ai réussi mon coup !  

C.T. : C’était un objectif que tu t’étais mis en tête depuis le début de la saison ? Tu t’étais préparée pour ça ?

A.F. : Oui, le truc c’est que j’avais entendu que le circuit me correspondait. Donc j’avais envie de bien faire et d’aller aux championnats de France pour ramener le titre. Après, sur le papier on peut ramener le titre parce que le circuit nous correspond et autres, mais aller le chercher, c’est toujours quelque chose de difficile. J’ai réussi à le faire. Après il y a eu le tour aussi. J’ai réussi à bien récupérer entre les deux échéances, donc le Tour m’a donné de la force et de la confiance en moi je pense. 

Son équipe

C.T. : Changeons maintenant de sujet pour parler un peu de ton équipe. Quelles sont les différences de moyens s’il y en a entre l’équipe féminine et masculine d’Arkéa Samsic selon toi ?

A.F. : C’est sûr que financièrement, il y a une grande marche entre les hommes et les femmes après on bénéficie de super bon matériel et ça c’est un bon point pour nous aussi. 

C.T. : Ça fait 3 ans que tu es dans l’équipe Arkéa Pro Cycling Team, qu’est-ce que t’a apporté l’arrivée dans le monde professionnel et dans cette équipe ? Et maintenant que tu es en fin de contrat, que fais-tu l’année prochaine ? 

A.F. : C’est sûr que d’être professionnelle, c’est un atout, on fait de belles courses. Ça m’a apporté, comme je disais de la confiance en moi, plusieurs choses qui m’ont fait grandir. Pour les années à venir, je suis en train de voir ça. Donc on verra ça bientôt je pense.

Envisager l’avenir

C.T. : Un peu plus tard dans l’année il y a les championnats du monde qui arrivent, est-ce que ça peut être un objectif pour toi ? 

A.F. : Pour les championnats du monde, étant en train de couper, je sais que je n’irais pas […]. J’ai encore le temps de faire des championnats du monde. Pour cette année, je ne suis pas non plus dans les présélections. 

C.T. : Justement, à ce propos, est-ce que tu connais ton programme pour la fin de la saison ? Là tu coupes un peu, est-ce que tu comptes reprendre ou directement passer au cyclo-cross ? 

A.F. : Je vais reprendre après sur route. Et non. Je ne sais pas encore comment mon calendrier va se dérouler mais le dernier week-end de septembre, je serai en cyclocross. 

C.T. : Comment est-ce que tu voudrais évoluer à l’avenir ? Sur route ou dans le cyclisme en général, quelles sont tes perspectives ? 

A.F. : J’ai vraiment envie de continuer à prendre du plaisir sur mon vélo et en fonction du niveau et de la forme du moment, aller chercher des courses que j’aurais programmées à l’avance et essayer de jouer aux avant-postes. Pourquoi pas gagner une course et peut-être un nouveau statut aussi dans une équipe et pouvoir jouer aux avant-postes sur certaines courses.

C.T. : Le cyclisme évolue vraiment rapidement, comment vois-tu le cyclisme dans une dizaine d’années ? Tu seras sûrement encore professionnelle, ça te fera 31 ans. Que ce soit du côté masculin ou féminin, comment vois-tu le vélo dans 10 ans ? 

A.F. : J’espère que le cyclisme féminin va continuer à se développer, qu’on verra de plus en plus d’équipes avec de bons moyens et surtout des équipes qui pourront s’occuper des futures filles dans le monde. Nous aussi en France, qu’on s’occupe un peu plus des sportifs. Parce que comme on voit, le niveau français évolue quand même assez rapidement et c’est bien de pouvoir être suivi. 

C.T. : Justement, à ce sujet en 2021 tu étais la marraine de SEF 53 [ndlr : structure d’entraînement et de formation située à Laval qui permet aux jeunes cyclistes de concilier études et cyclisme du collège au lycée en Mayenne], est-ce que la formation est un sujet important pour toi ? Tu peux nous en dire un peu plus ? 

A.F. : Ce n’était pas quelque chose que je recherchais forcément, mais je pense que certaines personnes ont besoin d’être encadrées pour progresser. Que des écoles puissent se mettre au service de ces jeunes, c’est vraiment quelque chose de bien.

C.T. : En parallèle du vélo, est-ce que tu as fait des études et si tu ne vivais pas du vélo quel métier aurais-tu aimé exercer ? 

A.F. : Actuellement, à côté je ne fais rien. J’ai essayé de faire un DUT GEA [ndlr : Diplôme Universitaire de Technologie en Gestion des Entreprises et des Administrations] après mon bac, mais je n’ai pas réussi parce que les cours et le vélo c’est assez compliqué à gérer. Ensuite, j’ai fait un BTS par correspondance compta-gestion mais c’était aussi compliqué parce que ça ne me plaisait pas forcément. Donc j’ai arrêté. Cette année, je n’ai rien fait. J’essaie de trouver quelque chose qui me plaise pour reprendre une formation à côté mais ce n’est vraiment pas évident. Et du coup, quel métier j’aurais fait avant ? Je ne sais pas. 


TAC AU TAC :

C.T. : Pour finir, nous allons passer au TAC au TAC. On te pose une question et tu réponds le plus vite possible.

Quelle est ta course préférée ? 

Ma course préférée, j’en ai deux. J’ai Paris-Roubaix et après, le Tour de France, qui est forcément quelque chose qu’on attendait déjà impatiemment cette année. 

Quelle course tu rêves de gagner ? 

Un championnat de France sur route élite. 

Donne-nous une de tes qualités et un de tes défauts.

Qualité… Je suis dévouée pour le collectif et défaut… je peux m’emporter assez vite. 

Quel est le ou la cycliste qui t’inspire le plus ? 

Wout Van Aert

La victoire dont tu es la plus fière ? 

En cyclo-cross, mon titre de championne de France. 

Quel type de coureuse es-tu ? Plutôt grimpeuse, puncheuse, sprinteuse, … ? 

Puncheuse

Est-ce que tu te souviens de ta première victoire ? 

Oui, c’était en VTT. La première course que j’ai faite, je l’avais gagnée, donc c’est ça qui m’a donné envie de continuer le vélo. 

Tu préfères : route ou cyclocross ? 

Petite préférence pour cyclo-cross

Freins à disques ou à patins ?

Disques

Avec ou sans gant ?

Sans

Les chemins blancs du tour ou les pavés de Paris-Roubaix ? 

Les pavés. 

Le froid et la pluie ou la chaleur ? 

La chaleur quand même. 

Plutôt les classiques ou les Grands Tours ? 

Les Grands Tours

Pour toi, qu’est-ce qu’une journée galère sur le vélo ? 

Ça peut être des bordures… Bordures et pluie.  

Une dernière question pour finir le TAC au TAC. Décris-nous le cyclisme professionnel en un mot selon toi ? 

Accessible.


C.T. : En conclusion, que t’apporte le vélo dans ta vie ? 

A.F. : Le vélo, ça m’a fait grandir, être mature, et puis comme j’entends beaucoup de personnes le dire, on a vraiment une mentalité assez persévérante. Je pense que, quoi qu’on veuille faire plus tard, on sera toujours motivé et déterminé à y aller. 


Merci à Amandine Fouquenet pour le temps consacré. 

L’interview a été réalisée en collaboration avec Julie Maugeais 

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