Milan-San Remo, one of the most prestigious cycling races on the calendar, a été le théâtre d’une performance époustouflante de la part du prodige néerlandais, Mathieu Van der Poel. Le coureur de l’équipe Alpecin-Deceuninck a remporté la 114e édition de la Primavera, ajoutant ainsi une troisième victoire monumentale à son palmarès déjà impressionnant.
Cette performance s’est classé 7e de notre classement, ex aequo avec le triplé Jumbo sur la Vuelta et celui de Demi Vollering sur les ardennaises (34pts).
Stratégie gagnante : Van der Poel éblouit au Poggio de Milan-San Remo
Sur un parcours exigeant de 305 kilometers, avec le légendaire Poggio di San Remo servant de juge de paix, Van der Poel a fait preuve d’une intelligence tactique remarquable. Tout au long de la journée il s’est maintenu dans le groupe de tête sans gaspiller d’énergie inutilement. À l’approche du Poggio, il a montré sa force redoutable. Attaquant un peu avant le sommet, il passe en tête à la cabine téléphonique et force le quatuor de tête composé de Pogacar, Van Aert et Ganna à réagir dans la descente.
Le coureur de la Alpecin-Deceuninck a grappillé de précieuses secondes grâce à des trajectoires parfaitement maîtrisées. Si la descente du Poggio a été décisive, c’est dans le sprint final que Van der Poel a conclu brillamment sans jamais réduire son allure. Il franchit la ligne d’arrivée avec une avance de 15 secondes devant Ganna, Van Aert et Pogacar qui échoue au pied du podium.
3e monuments, une légende qui continue de s’écrire
Cette victoire revêt une signification particulière pour Mathieu Van der Poel qui s’impose 62 ans après son grand-père Raymond Poulidor. Il ajoute un 3e monument à son tableau de chasse et continue d’écrire sa légende en tant que l’un des meilleurs cyclistes de sa génération.
Van der Poel incarne, parmi d’autres, la nouvelle génération de cyclistes qui repoussent les limites, mêlant puissance brute et tactique millimétrée. Les mordus de cyclisme du monde entier attendent avec impatience les prochaines étapes de cette épopée, où Van der Poel continuera à tracer sa voie flamboyante dans l’histoire du cyclisme, sur la route et en dehors.
