Le coureur australien, ancien membre de l’équipe Bahrein Merida, avait fait parler de lui l’été dernier en abandonnant subitement l’épreuve en cours d’étape, sans aucune explication. Les rumeurs évoquaient une mésentente avec son équipe, qui s’est d’ailleurs avérée exacte puisque le double champion du monde de contre la montre a depuis quitté l’effectif pour rejoindre Ineos. Mais si ces détails ont effectivement joué dans cet incident, il apporte ici la principale raison qui l’a poussé à quitter la Grande Boucle, dans le podcast Home Roads : « C’était dû à un ensemble de choses. Il y a effectivement eu des détails négligés par l’équipe et des promesses non tenues. Mais pour être honnête, ce n’étaient que de petites choses. Ce sont des raisons très éloignées de la course qui ont fait déborder le vase. J’ai eu une conversation très sincère avec ma femme juste avant le Tour. Ce n’était pas une bonne conversation et ça m’a fait comprendre ce que j’étais en train de devenir. Lors du Tour de France, je me suis dit que tout ça ne valait pas la peine et qu’il y avait bien plus que le vélo dans la vie. Je veux être heureux, et pour être honnête, j’aurais pu finir seul et entrer dans la catégorie des athlètes professionnels qui ont divorcé moins d’un an après la naissance de leur enfant. C’est pourquoi je n’ai pas continué et que je me suis arrêté au ravitaillement ». Une explication qui arrive plusieurs mois après l’événement en question, et qui permet de mieux comprendre le contexte dans lequel s’est produit l’événement.