Jérusalem, en 2018, a été la première ville hors Europe à accueillir le départ du Giro. Le Tour de France et Giro cumulent 35 départs à l’étranger. Alors que la Vuelta n’a fait que 3 départs à l’étranger, à Lisbonne (Portugal). En 1997, Assen (Pays-Bas) en 2009 et Nîmes (France) en 2017.
DÉBAT
Le débat est lancé, vous êtes plutôt départ à l’étranger ou départ dans le pays d’origine. Pour le Tour de France, les Pays-Bas se présentent comme le pays qui a accueilli le plus de départ : 6. La Belgique et l’Allemagne (4), le Luxembourg et le Royaume-Unis (2), ou encore Monaco, la Suisse, l’Espagne et l’Irlande.
POUR OU CONTRE
Commencons par les contres, cela ne met pas en valeur les territoires. Cela amène de la fatigue en plus, ce n’est pas très reconnaissant envers les villages de France, beaucoup de raisons auxquelles les gens se posent. Les grands tours qui partent de l’étranger sont de plus en plus présent dans le monde du cyclisme. À l’heure ou l’on parle du réchauffement climatique et de la pollution. Cependant ça permet de découvrir des lieux mythiques comme en 2018. Où Le Giro était parti de Jérusalem. ou encore un départ à Utrecht sur le Tour de France en 2015.
Le but d’un départ à l’étranger est de promouvoir d’autres cultures, d’aller à la rencontre de nouvelles traditions. Aussi, on peut voir comment les autres pays font vivre le cyclisme, avec les différents aménagements urbains. Par exemple au Danemark avec beaucoups de bandes cyclables. Le départ dans un autre pays amène un succès populaire pour A.S.O (Amaury Sport Organisation). Un succès qui s’étend surtout à l’étranger et qui attire des sponsors de plus en plus engagés. Les terres de vélo comme la Belgique, les Pays-Bas permettent de redonner une bonne image au vélo. On le sait un départ à l’étranger amène beaucoup plus de gens qu’un simple passage au-delà de la frontière. Cela dit, qu’en pensent les coureurs ?
L’AVIS D’UN COUREUR
Pour Julien Bernard, récemment en live sur la plateforme Twitch, « Cela est bien, mais il ne faut pas que le départ soit trop éloigné ». Il faisait référence au départ du Giro 2018, en Israël, environ 2300km s’éparent les deux pays en avion. « Quand un départ est trop loin, nous avons une journée de transfert ce qui est fatiguant ». En effet, cela peut avoir des effets sur l’organisme pour certains coureurs.
CONCLUSION
Alors le départ d’un grand tour doit-il partir de l’étranger avec toute la ferveur que cela ramène ou bien doit-il rester en France ? beaucoups de paramètres rentre en contre et ce n’est pas un simple choix de préférence. Alors à vos arguments !