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Comment se forme une bordure ?
En cyclisme, une bordure, également appelée « éventail », se produit lorsqu’un groupe de cyclistes se déplace en diagonale par rapport à la route, formant ainsi une ligne en éventail. Cette formation est généralement causée par des vents latéraux qui affectent la direction dans laquelle les cyclistes peuvent rouler.
Les cyclistes situés à l’avant du groupe se protègent du vent pour que les cyclistes situés derrière eux puissent suivre plus facilement. Cela permet également de maintenir une vitesse plus élevée. Les cyclistes à l’arrière du groupe, quant à eux, peuvent se retrouver exposés au vent, ce qui les rend plus vulnérables et les oblige à travailler plus dur pour suivre le groupe.
Les bordures peuvent être particulièrement importantes dans des courses usantes, de part les kilomètres, la météo, ou la force collective d’une équipe. Le type de course où les bordures ont de grandes chances d’arrivées sont les classiques du printemps, ou les étapes de plaines du Tour de France, où les vents latéraux peuvent jouer un rôle crucial dans le résultat de la course. Les équipes peuvent donc utiliser les grandes routes, souvent en campagne, là où il n’y a pas d’abris mais souvent de grands champs pour tenter de prendre l’avantage sur leurs adversaires.
Comment réussir son coup de bordure ?
Pour réussir un coup de bordure en cyclisme, 6 point-clés :
- Choisissez le bon moment : Les coups de bordure sont généralement tentés lorsque le vent est latéral ou en diagonale par rapport à la direction de la route. Attendez donc les sections exposées au vent et anticipez les endroits où le peloton risque de se briser.
- Restez concentré : Les coups de bordure peuvent être rapides et chaotiques, il est donc important de rester concentré pour ne pas manquer le moment opportun. Gardez les yeux sur les coureurs les plus forts et essayez de vous placer à proximité d’eux.
- Communiquez avec vos équipiers : Assurez-vous de communiquer avec les autres coureurs de votre équipe et ceux avec qui vous collaborez pour faciliter le coup de bordure. Utilisez des signes et des gestes pour vous coordonner.
- Accélérez fort au moment opportun : Lorsque le coup de bordure est lancé, accélérez rapidement pour rejoindre le groupe qui se forme. Il est important de fournir un effort maximal dès le début pour ne pas se laisser distancer.
- Restez dans la roue : Une fois que vous avez intégré le groupe qui se forme, essayez de rester dans la roue des coureurs les plus forts pour économiser de l’énergie. Évitez les relais trop longs qui pourraient vous épuiser prématurément.
- Soyez patient : Les coups de bordure peuvent être très éprouvants, il est donc important de rester patient et de ne pas gaspiller votre énergie inutilement. Attendez le bon moment pour attaquer à nouveau si nécessaire.
Vous pourrez améliorer vos chances de réussir un coup de bordure en cyclisme en appliquant cela en course. Il faut garder à l’esprit que les coups de bordure sont souvent imprévisibles (pluie, soleil) et chaotiques, il est donc important de rester réactif pour saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent pour votre équipe.
Les caractéristiques d’un coureur de bordures ?
Un coureur de bordure, également appelé “coureur de classiques” ou “puncheur”, c’est un type de cycliste qui excelle dans les courses sur un terrain accidenté et qui ont des montées courtes et raides, souvent avec des pavés, des côtes ou des virages serrés. Parmi les caractéristiques on peut citer :
- Le poids : Les coureurs de bordures ont généralement un poids relativement léger par rapport aux coureurs de grands tours, ce qui les rend plus agiles dans les montées courtes et les virages serrés.
- Puissance : Bien que les coureurs de bordures soient légers, ils ont une grande puissance dans les jambes qui leur permet de monter des pentes raides et de sprinter sur des parcours vallonnés.
- Endurance : Les courses de bordure sont souvent très exigeantes physiquement, avec des parcours sinueux et des sections pavées qui peuvent fatiguer les coureurs. Les coureurs de bordures ont donc une bonne endurance pour résister à ces conditions difficiles.
- Agilité : Les coureurs de bordure doivent être très agiles sur leur vélo pour naviguer dans les virages serrés et les sections pavées, et pour éviter les chutes.
- Connaissance de la course : Les coureurs de bordure sont souvent des experts dans les courses d’un jour, avec une grande connaissance de la stratégie et des tactiques de course pour gérer les difficultés du parcours et maximiser leurs chances de gagner.
- Capacité à sprinter : Les coureurs de bordure ont souvent une capacité à sprinter plus élevée que les coureurs de grand tour, ce qui leur permet de remporter des victoires sur des parcours vallonnés ou accidentés.
- Résistance à la douleur : Les courses de bordure sont souvent très exigeantes physiquement et peuvent être très douloureuses pour les coureurs. Les coureurs de bordure doivent donc être capables de supporter la douleur pour réussir dans ces courses difficiles.
Parmi les noms qu’on retrouve : Peter Sagan, Philippe Gilbert, Greg Van Avermaet, Julian Alaphilippe, Wout Van Aert, Mathieu Van Der Poel, Filippo Ganna, Alexander Kristoff, Tom Boonen. Quelque exception avec des coureurs légers : Thomas Pidcock ou encore Ben Healy.